Publié dans Editorial

Présence active !

Publié le lundi, 19 février 2024

Sur tous les fronts, le Président de la République se lance dans une offensive internationale pour activer les « Trois Andry », points focaux de la Politique générale de l’Etat (PGE)  afin de dynamiser le redressement rapide du pays.
Le renforcement du capital, l’industrialisation et la bonne gouvernance, tels sont les mots d’ordre, le leitmotiv, du second mandat de Rajoelina Andry Nirina, le Président de la République.
Invité spécial, le Chef de l’Etat Rajoelina prit part à la 11ème  édition du « Sommet mondial des gouvernements » à Dubaï du 12 au 14 février. Il faisait partie de neufs Chefs d’Etat invités spéciaux du Sommet. Rajoelina mettait à profit ce déplacement inaugural de son second mandat à Dubaï pour ratisser large sur les relations bilatérales et multilatérales destinées à conforter les assises des intérêts majeurs du pays.
Chaque année depuis 2013, les pays arabes dont font partie les Emirats arabes unis (EAU) convient les dirigeants étatiques au sommet pour une  rencontre mondiale de haut niveau pour une concertation internationale dans le but de créer une synergie dans les domaines-clé des activités nationales. Madagasikara par le biais de son Président de la République qui est, rappelons-le, un des invités spéciaux compte tirer profit légitimement de ce sommet. Une aubaine pour le numéro un du pays de manière à booster la mise en œuvre des « Trois Andry ». Durant le Sommet, la Grande île escompte explorer divers chantiers stratégiques. Entre autres, la consolidation de l’offensive diplomatique. L’ouverture de l’Ambassade malagasy à Dubaï entrera dans la ligne de compte. Le déploiement d’une coopération multilatérale entre les deux pays (EAU et Madagasikara) respectant le concept « win-win » s’inscrit dans la ligne de compte. Divers secteurs répondant aux normes des « Trois Andry » seront visés. L’Education et la formation professionnelle figurent parmi les priorités. La mise en place de « l’école digitale » dans les établissements publics et privés ... La coopération s’étalera dans le domaine énergétique, sur le plan industriel, dans l’agriculture et le tourisme. En marge du Sommet, le Chef de l’Etat rencontrait le Premier ministre indien Narendra Modi. Ce dernier a officiellement invité son homologue malagasy à effectuer une visite d’Etat en Inde. A noter que le pays de Gandhi est en train de se hisser au 3ème rang de l’économie mondiale. En somme, Rajoelina Andry a effectué dignement une présence active durant ce Sommet des Gouvernements à Dubaï.  
Après avoir participé activement à la 11ème  édition du « Sommet mondial des gouvernements » à Dubaï (EAU), le Chef de l’Etat rejoint directement Addis-Abeba (Ethiopie) pour honorer activement  de sa présence le 37ème  Sommet de l’Union africaine. Une première depuis sa réélection par un acte démocratique reconnu et accepté par tous en décembre 2023. Reçu fièrement dans le concert des Nations du continent africain et une présence chaleureusement accueillie par ses pairs, le locataire d’Iavoloha entre la tête haute. Madagasikara est unanimement reconnu comme étant un exemple de stabilité dans ce continent secoué et agité par des putschs.  Des colonels qui fustigent l’ordre établi en malmenant la démocratie dans leur pays respectif. L’Afrique qui vient d’être admis dans le concert des pays riches du G20 a intérêt à se mettre à la hauteur de ses ambitions.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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